Québec et le MIFI rejettent les Mesures d’Ottawa sur les Travailleurs Étrangers !

Québec et le MIFI rejettent les mesures d’Ottawa sur les travailleurs étrangers !

Québec et le MIFI rejettent les Mesures d’Ottawa sur les Travailleurs Étrangers !

Le gouvernement du Québec refuse d’adhérer aux nouvelles initiatives d’Ottawa visant à intégrer des travailleurs étrangers sans papiers dans le secteur de la construction pour contrer la pénurie de main-d’œuvre.

Québec et le MIFI rejettent les nouvelles mesures d’Ottawa pour les travailleurs étrangers en construction

Ottawa propose des assouplissements, Québec les rejette

Marc Miller, alors ministre fédéral de l’Immigration, a récemment annoncé une série de mesures destinées à faciliter l’intégration des travailleurs étrangers dans l’industrie de la construction. Parmi elles, une mesure temporaire permettant aux apprentis étrangers de terminer leurs études sans permis d’études.

Cependant, la ville n’a pas été consulté avant cette annonce et a rapidement rejeté l’initiative. Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) a affirmé qu’il ne mettra pas en œuvre ce programme sur son territoire, rappelant que la province gère elle-même la sélection des immigrants.

Une autre approche privilégiée par le Québec

Plutôt que d’opter pour la régularisation de travailleurs sans papiers, Québec mise sur ses propres programmes pour répondre aux besoins de l’industrie.

« Le Programme de sélection des travailleurs qualifiés permet aux travailleurs de la construction d’être sélectionnés de façon permanente par le Québec », a précisé le MIFI.

De son côté, Marc Miller avait défendu son projet en s’appuyant sur un projet pilote à Toronto, affirmant que 6 000 travailleurs sans papiers pourraient être régularisés grâce aux nouvelles mesures fédérales.

Une pénurie qui inquiète le secteur

Le Canada pourrait faire face à un manque de 85 500 travailleurs dans la construction au cours des dix prochaines années. Au Québec, la situation est préoccupante, confirme l’Association de la construction du Québec (ACQ).

Félix Rhéaume, directeur des affaires publiques de l’ACQ, estime que toute mesure visant à attirer davantage de travailleurs étrangers est la bienvenue, notamment pour soutenir la croissance des chantiers et répondre aux besoins économiques.

« Si on veut construire toutes les infrastructures dont le Québec a besoin, la main-d’œuvre est un énorme enjeu », souligne-t-il.

Conclusion et perspectives

Le désaccord entre Québec et Ottawa illustre un enjeu clé : comment combler la pénurie de main-d’œuvre tout en contrôlant l’immigration ? Alors que le fédéral privilégie une approche plus flexible, Québec mise sur des voies d’immigration traditionnelles.

Pour les investisseurs et entreprises du secteur, la question reste ouverte : faudra-t-il ajuster les politiques pour éviter un ralentissement des chantiers ? L’avenir de la construction au Québec dépendra des décisions prises dans les mois à venir.

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